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Après des jours de galère, Andry Rajoelina nomme un nouveau Premier ministre

Depuis le 25 septembre, Madagascar gronde. Les manifestants, descendus par milliers dans les rues d’Antananarivo, dénoncent la dérive autoritaire et l’inefficacité du régime d’Andry Rajoelina. Acculé par la colère populaire, le président français de Madagascar a limogé son Premier ministre Christian Ntsay et tout son gouvernement, espérant apaiser les tensions. En vain. Alors que le nom du nouveau Premier ministre aurait dû être annoncé le 2 octobre, il lui a fallu quatre jours supplémentaires pour trouver un remplaçant, symbole d’un pouvoir en perte d’alliés.

Finalement, c’est Fortunat Ruphin Zafisambo, un général de l’armée, qui a accepté de prendre le risque. Mais le peuple malgache ne se contentera plus de manœuvres politiques : il réclame toujours la démission immédiate d’Andry Rajoelina. Face à une population épuisée par la pauvreté et la corruption, ce remaniement de façade apparaît comme une simple tentative de s’accrocher au pouvoir au maximum. La colère est désormais plus forte que la peur, et rien ne semble pouvoir arrêter la mobilisation qui monte dans tout Madagascar.

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