Transparency International appelle à « transformer la colère en actions » à Madagascar
Le 15 septembre marque la Journée Internationale de la Démocratie. A cette occasion, Transparency International Madagascar lance pour la première fois un appel à manifestations sur Facebook. Comme nous l’avions souligné dans notre précédent édito, les réseaux sociaux peuvent être de puissants leviers pour provoquer des révolutions, et l’histoire l’a déjà démontré à plusieurs reprises. La question n’est plus de savoir si un mouvement de ce type pourra surgir à Madagascar, mais plutôt quand. Ci-dessous, l’appel de Transparency International à « transformer la colère en actions ».
❗️La démocratie n’est pas et n’a jamais été limité que par les élections. C’est participer, chacun à sa manière, à la construction du bien commun : débattre, s’informer, surveiller le pouvoir, défendre ses droits et agir ensemble. La démocratie respire quand les citoyens prennent part à la construction du bien commun, pas quand ils restent spectateurs.
❗️S’indigner en ligne ne suffit pas. Il faut transformer cette colère en ACTION, unir nos voix et occuper l’espace qui nous appartient. Parce que, quoi qu’il arrive, le pouvoir revient toujours au peuple.
✊ ️Ce lundi 15 septembre, faisons entendre nos voix. La démocratie n’est pas un décor, elle est vivante quand chacun d’entre nous s’exprime et agit.
Nous vous invitons à rejoindre notre mouvement en portant du NOIR, symbole d’une démocratie en deuil, mais aussi signe de notre volonté de la défendre. Où que vous soyez, participez à cette démonstration civique pour rappeler que justice et liberté ne sont pas négociables.
⚠️ Ne restons pas spectateurs, ne laissons pas l’immobilisme nous étouffer. Montrons que notre indignation est réelle et que nous sommes prêts à nous lever. Utilisez le hashtag #DemokrasiaMainty et partagez ce mouvement dans vos publications et vos stories. La démocratie se vit quand le peuple se lève.
« Le pouvoir naît lorsque des hommes s’assemblent et agissent de concert, mais il disparaît lorsqu’ils se dispersent. » Hannah Arendt