Un violeur d’enfant condamné à perpétuité et à la castration physique à Madagascar
Le 10 juillet 2025, la Cour criminelle ordinaire a condamné Johnny William Andrianambinintsoa, alias Da-Willy, à la castration chirurgicale et aux travaux forcés à perpétuité pour le viol et la tentative de meurtre d’une fillette de 6 ans, survenus le 3 mars 2024 à Imerintsiatosika. Le verdict, inédit à Madagascar, inclut aussi 6 millions d’ariary d’amende à verser à la mère de la victime. L’accusé, un receveur de taxi be, avait attiré l’enfant dans une maison abandonnée avant de l’agresser avec une extrême violence.
Arrêté deux jours plus tard, il a avoué le viol mais a nié la tentative de meurtre, tout en excusant son acte par une consommation excessive d’alcool. Le procès, très suivi, a bouleversé l’opinion publique. Les témoignages poignants de la mère et de l’enfant, ainsi que les preuves médicales, ont pesé lourd. Ce verdict a été salué par le ministère de la Justice. Cependant, l’application de la castration physique suscite la polémique, non pas parmi la population, mais au sein des institutions internationales présentes à Madagascar.
Madagascar est l’un des premiers pays à adopter la peine de castration chirurgicale pour certains violeurs d’enfants.
Cette mutilation sexuelle est sans doute plus dissuasive que la prison, d’autant qu’elle est évidemment définitive. C’est pourquoi on est en droit d’attendre qu’elle ne soit infligée que si le crime est réellement prouvé.
Je pense en tout cas que les femmes Madagascar, devraient être les premières à donner leur avis