VIDEO. « La France coloniale est responsable de la famine chez les Antandroy »
Depuis 2018, près de 90 000 Antandroy ont été contraints de fuir le sud de Madagascar, ravagé par des sécheresses chroniques. Autrefois autonomes et capables de coexister avec un climat aride, les Antandroy ont vu leur mode de vie bouleversé par l’introduction de parasites dans la végétation par l’administration coloniale française, une manipulation qui a profondément fragilisé leur environnement. Dans un rapport accablant, Amnesty International dénonce l’inaction des autorités malgaches face à cette crise humanitaire majeure.
Celle-ci est marquée par des expulsions forcées, des conditions de vie indignes et la séparation des familles. L’organisation reproche également à la France de ne pas assumer sa part de responsabilité historique dans la dégradation des conditions de vie des Antandroy. Nciko Arnold, conseiller sur la justice climatique pour Amnesty, appelle à une mobilisation urgente, nationale et internationale, pour protéger les droits fondamentaux de ces populations parmi les plus vulnérables du pays.
Il va se mettre à réciter sa leçon d’histoire de la colonisation, et ce, pour disculper le Pouvoir actuel : l’introduction d’une cochenille qui allait détruire les cactus dans l’extrême sud de Madagascar.
Ouais…un peu comme si on cherchait la cause de la dette française dans la 2eme guerre mondiale…si les faits sont exacts, ils sont trop anciens pour un lien de cause à effet : on est pas loin des griefs de l’Algérie, autre Etat voyou, en panne de solutions et qui cultive régulièrement la rente mémorielle pour détourner l’attention du peuple.
On enseigne cette histoire brièvement à l’école mais ils n’osent pas trop développer pour des raisons politiques. L’introduction d’une cochenille a en effet entraîné la disparition des cactus, pourtant essentiels à la vie quotidienne des populations et à l’alimentation du bétail dans le grand sud malgache. Et jusqu’à aujourd’hui, la population du sud en paie le prix fort.
Vous associez cette destruction coloniale française à une politique de néo-colonisation avec l’installation d’un président français (Andry Rajoelina) et vous obtenez la famine et des migrations climatiques dramatiques.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, lisez l’article de Raymond Decary intitulé « La destruction des cactus par une cochenille à Madagascar : ses conséquences économiques et sociales », publié dans les Annales de la Société linnéenne de Lyon en 1930.