VIDEO. Deux journalistes françaises révèlent les pressions subies dans l’affaire Ambohimalaza
Un mois après le drame d’Ambohimalaza, deux journalistes françaises se distinguent par leurs enquêtes : Gaëlle Borgia et Pauline Le Troquier. Alors que le gouvernement malgache campe sur une version officielle évoquant un empoisonnement volontaire, ces deux enquêtrices ont mis en lumière les nombreuses zones d’ombre du dossier. Grâce à leurs investigations, on apprend que les analyses françaises – prétendument concluantes selon les autorités – n’ont en réalité ni identifié la cause des décès, ni exclu le botulisme.
Pire : l’institut cité ne dispose même pas des moyens nécessaires pour détecter la toxine botulique. Seul l’institut Pasteur est compétent en la matière, mais il n’a pas été sollicité. Les ministres malgaches de la Santé et de la Justice ont refusé de répondre aux demandes d’interview des deux journalistes. Dans ce reportage vidéo, elles racontent comment elles ont mené leur enquête, tout en dénonçant les tentatives d’intimidation orchestrées par des comptes fake, émanant d’usines à troll contrôlées par l’Etat.