Le FFKM essaie de blanchir Andry Rajoelina en l’invitant à la concertation nationale
En invitant Andry Rajoelina à la concertation nationale, la vérité devient de plus en plus évidente : la « concertation nationale » menée par le FFKM n’est pas un projet de refondation, mais une manœuvre politique soigneusement orchestrée pour réhabiliter l’ancien président français de Madagascar.
Un homme officiellement déchu de sa nationalité malgache par décret ministériel. Un homme qui a fui Madagascar sans jamais s’expliquer devant le peuple. Un homme dont le passage au pouvoir a plongé le pays dans le chaos, culminant avec les tragiques événements de septembre 2025 et leurs 22 morts. Et aujourd’hui, le voilà invité à une réunion censée représenter l’espoir du peuple malgache.
Comment peut-on parler de « dialogue » dans ces conditions ?
Le FFKM, loin d’être une institution neutre, traîne une longue histoire de manipulations. Présenté comme un organe de sagesse et de réconciliation, il a trop souvent été utilisé comme un outil politique pour désamorcer les colères populaires… ou pour les détourner. Depuis la période coloniale, cette structure n’a jamais été uniquement religieuse ou morale. Elle a toujours été politique.
Aujourd’hui, son rôle est clair : préparer le retour de Rajoelina
Pourquoi le FFKM ? Parce que seule la caution religieuse peut encore donner l’illusion d’une rédemption. Après avoir perdu toute crédibilité politique, il ne reste qu’une seule arme : la religion, la « paix », le « pardon », la « réconciliation nationale ». Des mots puissants, mais utilisés ici comme des outils de manipulation.
Ce n’est ni une concertation, ni une refondation. C’est une stratégie, un recyclage.
La question n’est donc plus de savoir si le piège existe. Il est là. La vraie question est : le peuple malgache va-t-il encore tomber dedans ?
