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Le ministère de l’Education nationale veut une éducation à la sexualité dès l’école primaire

Un projet pilote d’éducation à la sexualité est lancé dans quatre établissements scolaires malgaches, dès le primaire, par le ministère de l’Education nationale. L’objectif est de lever les tabous et d’informer les jeunes, de façon adaptée à leur âge, sur la puberté, le consentement, la notion de violence, l’hygiène, la contraception, la reproduction, la responsabilisation des garçons et le développement des capacités à prendre des décisions éclairées.

Financé par l’AFD (Agence française de développement) pour trois ans, ce programme vise à réduire la transmission d’infections sexuellement transmissibles et les relations sexuelles non consenties. En effet, les chiffres sont alarmants : en 2023, les cas de VIH chez les jeunes ont augmenté, et plus de 40 % des filles sont mères avant 18 ans. Le décrochage scolaire, lié au mariage précoce, touche jusqu’à 60 % des filles au lycée. L’éducation à la sexualité veut répondre à ces urgences.

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Analyste

Je trouve que c’est bien mais je vois déjà d’ici des extrémistes chrétiens qui vont dire que c’est de l’incitation à la débauche.

patriot

objectivement, a quoi sert d’apprendre le consentement aux enfants qui viennent de sortir du primaire? s’ils sont consentants donc ils peuvent faire des relations s*x*elles avec des pédophiles? il faut un peu d’objéctivité quand même

Analyste

C’est important de leur apprendre la notion de consentement, justement pour qu’ils sachent dire non et pour qu’ils sachent qu’un adulte n’a pas le droit de leur faire ça. Pareil chez les ado, comme ça, les garçons apprendront à s’assurer que la fille est d’accord d’abord, avant de faire quoi que ce soit. Après, comme écrit dans l’article, il faut adapter le discours en fonction de leur âge.

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