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Le FMI prévoit une croissance de 4,1% pour Madagascar en 2017

L’évolution positive de la situation économique à Madagascar, avec le maintien de la stabilité macroéconomique en dépit des chocs, devrait permettre à la croissance économique d’atteindre 4,1% en 2017. C’est l’une des principales conclusions de la mission du FMI qui a séjourné à Antananarivo du 7 au 21 septembre 2017.

« Bien que ce taux soit un des plus élevés en Afrique subsaharienne, il est en deçà des attentes, notamment en raison des effets du cyclone et de la sécheresse sur les secteurs agricoles et la production hydroélectrique » a déclaré, Marshall Mills, Chef de mission pour Madagascar. 

Pour les services du FMI, les autorités malgaches ont réalisé d’importants progrès dans le cadre du programme de réformes économiques appuyé par la FEC (Facilité élargie de crédit). « A ce jour, tous les critères de réalisation quantitatifs fixés pour fin juin ont été respectés ».

Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods estime que la politique monétaire prudente menée par la Banque centrale a également permis de contenir l’inflation. Celle-ci devrait ainsi redescendre aux alentours de 8% d’ici à la fin de l’année et poursuivre sa baisse progressive en 2018.

Concernant les projections budgétaires pour 2018, le FMI a encouragé les autorités malgaches à poursuivre les réformes engagées. « A cet effet, il faudra accroître les investissements publics, maîtriser la progression de la masse salariale, et réduire les transferts, notamment vers l’entreprise publique JIRAMA » soutient l’institution.

Enfin, concernant la politique fiscale, les services du FMI estiment qu’il est nécessaire pour les autorités malgaches de mettre l’accent sur le caractère efficient et efficace des nouvelles incitations fiscales envisagées. « Elles doivent promouvoir de nouveaux investissements privés tout en en minimisant les coûts et sans compromettre les recettes futures », fait remarquer Marshall Mills.

(Agence Ecofin)

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Brandon

Oh ! C’est encore au conditionnel les 4,10 %. Dans tous le cas, on n’a pas connaissance d’un programme de la BM ou du FMI qui a réussi dans les pays pauvres. En connaissez-vous ?

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