Répondre à: Comment jugez-vous les français
Jc,
S’il y a, comme tu les dis,
de vrais Malgaches
ceci est surement une qualité; Mais sache que je n’en fais pas partie… Car il se trouve que j’ai aussi des ascendances francaises que je ne renie pas non plus (certes très minoritaires mais cela compte quand même).
Il se trouve donc que je ne critique pas la France en tant que tel, mais uniquement à cause de ce qu’elle a pu faire pendant une période de son histoire et je souhaite vivement que ce démon ne lui reprenne pas.
S’il fallait dire des choses positives, je dirais par exemple que la france reste un grand pays et je serais extrêmement heureux que Madagascar partage la même place; c’est pourquoi je ne comprends pas de quoi les francais se plaignent tout le temps. Il se trouve que j’apprécie tout un tas de grandes choses dont j’ai pu bénéficier moi-même: L’école gratuite (les malgaches triment pour payer l’écolage), Le système de santé gratuit et de qualité (mes grands parents malgaches sont morts à 50 ans et j’ai 1 cousin qui vient de mourir à 30 ans), La qualité des grandes écoles que je trouve excellentes (J’ai bien dit Grandes écoles), La série des grands mathématiciens Francais du 19ème siécle, les prouesses techniques des industries Francaises (même s’il y a des ratés comme partout), sa vitalité commerciale (c’est un des plus grands exportateurs au monde), l’idée de la politesse et de la courtoisie qui furent à l’origine des idées francaises (qui se perd hélas de plus en plus), L’idée de Laicité (Qui fout le camp aussi malheureusement), le goût des francais pour l’art (architecture, cuisine, musique, littérature), la littérature francaise (qui a produit de très grands écrivains et humanistes). Le cartésianisme qui nous oblige à plus de rigueur intellectuelle (Normalement)… La qualité des paysages et de l’environnement francais…
Bref, je trouve que ce (petit) pays se bat comme un lion pour essayer d’exister et de se faire une place dans le monde…
C’est pas gagné mais c’est loin d’être perdu.
S’il fallait imiter quelque chose, c’est sans doute cette combativité et cette absence de fatalisme…